Nouvelle tendance : l’embauche grâce à l’IRM
C’est une nouvelle tendance qui mêle la neuroscience et l’emploi. Le neurorecrutement consiste à embaucher ses employés après un visionnage de leur IRM et de résultats de tests psychologiques. Les recruteurs seraient ainsi sûrs de choisir le bon employé… Alors, idée de génie ou nouvelle forme de discrimination ?
Le recrutement du futur
Bien qu’il ne soit pas mis en place dans une majorité d’entreprises, ce type de recrutement existe bel et bien. Il est pratiqué dans quelques entreprises aux USA, mais également en Europe. Le neurorecrutement s’appliquerait en premier au secteur financier dans le choix des managers et dirigeants, selon Willem Verbeke, professeur de management à l’Université de Rotterdam. Monsieur Verbeke soutient cette méthode de recrutement à partir de sa société Professionnal Capital. Cette dernière permet aux entreprises de s’assurer de la fiabilité d’un candidat en lui faisant passer un IRM et des tests psychométriques.
Être « fait pour un poste » prend tout son sens
Des recherches scientifiques ont prouvé que les leaders naturels utilisent des parties très précises de leur cerveau. Aussi, leur activité cérébrale est reconnaissable entre toutes, d’où l’intérêt pour les recruteurs de faire passer des tests directement à cet organe. Des études ont également montré que chaque cerveau est unique. Ainsi, si chacun a des aptitudes différentes, il s’agit seulement d’une question de branchements cérébraux. Une image de ces branchements permettrait donc de déterminer quel candidat est meilleur pour tel ou tel poste.
Une aubaine pour les entreprises
Il s’agirait donc d’une aubaine pour les entreprises ! En effet, les tendances psychotiques ou autistiques seraient décelables, ce qui pourrait éviter des accidents. On se souvient du crash du vol 9525 Germanwings : un copilote ayant des troubles psychosomatiques a entrainé 150 personnes dans son suicide durant le vol. Il est possible que si des tests psychologiques avaient été effectués (et dès le recrutement), cette tragédie n’aurait pas eu lieu. Or, peut-on juger des aptitudes, de la motivation et de l’Être seulement en analysant son cerveau ? L’humain ne se résumerait alors qu’à un amas de matière cérébrale… Entre utiliser ce recrutement pour tous les métiers et le mettre en place pour des postes touchant la vie d’autrui, il y aurait peut être un juste milieu à trouver !
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