Ces 10 métiers d’hier en manque de mains d’œuvre aujourd’hui

Brasseur (Istock)

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La vague hipster n’a pas remis au goût du jour que des tendances de l’époque, mais aussi des métiers oubliés de tous qui font aujourd’hui un carton. Barbier, cocher, chaudronnier… Prêt pour un voyage dans le temps ? Voici 10 métiers d’hier en manque de mains d’oeuvre aujourd’hui.

1. Barbier

La barbe est revenue en force sur le visage des hommes ces dernières années. Mais travailler avec une barbe de Cro-Magnon ce n’est pas recommandé. Les hommes ont alors besoin d’un barbier pour en prendre soin. De nombreux coiffeurs se sont ainsi spécialisés dans la mode masculine et ont ouvert des salons aux styles déjantés. La seule différence avec le barbier d’hier ? Aujourd’hui, il ne peut plus pratiquer d’actes chirurgicaux alors attention à la lame.

Barbier (Istock)

2. Brasseur

Face à la pression des grands groupes spécialisés dans la bière, les brasseurs se faisaient rares. Mais le home made a réhabilité la profession aux yeux du monde. La fabrication artisanale est ainsi très demandée par les consommateurs. Pas besoin de formation professionnelle, il suffit d’être un peu chimiste et autodidacte pour vous lancer. Un métier parfait pour les solitaires. En fonction de la qualité de votre bière, vous pouvez gagner entre 1300€ et 2800€ par mois.

Brasseur (Istock)

3. Facteur d’orgues

Avec 42 258 églises et chapelles paroissiales en France, le facteur d’orgues a encore de beau jour devant lui. Ce métier peu connu est très demandé. En effet, pour la plupart, les églises ont en leur sein des orgues monumentaux. Le facteur d’orgues a pour mission de les inspecter et de les nettoyer avec minutions.

Orgue d’église (Istock)

4. Chaudronnier

Le chaudronnier créé des cuves, des chaudières et des chaudrons. On ne parle pas ici de celui de Panoramix, mais de cuves spécialement produites pour des secteurs comme l’aéronautique, la pétrochimie ou le nucléaire. Les chaudronniers sont très recherchés sur les chantiers, et le métier est accessible après une formation d’à peine 9 mois. Un chaudronnier commence sa carrière au SMIC.

Métier de chaudronnier (Istock)

5. Ramoneur

Ramoneur est un métier qui ne connaît pas la crise ! En effet, légalement en France, les propriétaires d’une maison avec cheminée ont obligation de l’entretenir régulièrement pour prévenir les incendies. De quoi ravir la profession ! Mais ramoneur est un emploi difficile et dangereux, et le manque de mains d’œuvre se fait ressentir. Un ramoneur gagne en moyenne 2200€ par mois.

Ramoneur (Istock)

6. Croque-mort

Le croque-mort n’est plus l’homme glauque du 18ème siècle qui croque l’orteil d’une victime pour vérifier qu’elle est bien morte. Aujourd’hui, l’agent des pompes funèbres peut se spécialiser dans plusieurs branches : chauffeur, porteur de cercueil, conseiller, agent technique et maître de cérémonie. Pour postuler à ses métiers, il faut obtenir un certificat de qualification professionnelle (CQP). Vous pouvez gagner 1600€ en début de carrières.

Croque mort (Istock)

7. Vitrailliste

Être vitrailliste, c’est un métier de passion où il faut avoir une âme d’artiste. Chaque nouveau projet est un challenge. Leur métier consiste à réhabiliter ou à créer des vitraux. Et avec les nombreux bâtiments religieux et historiques, ils ont du boulot ! En effet, être vitrailliste, c’est aussi être restaurateur. Un métier minutieux où les débutants peuvent gagner jusqu’à 1600€.

Vitraux (Istock)

8. Maréchal-ferrant

Vieux de 2000 ans, le maréchal-ferrant était un peu le garagiste de l’époque. En effet, les chevaux étaient la principale monture pour se déplacer, il était très occupé. Aujourd’hui, il travaille pour des centres équestres ou des particuliers. Sa mission consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés, mais aussi à s’occuper de leur parage. Le salaire du maréchal-ferrant dépend en fonction des missions, entre 1600€ et 2000€.

Maréchal-ferrant (Istock)

9. Cocher

Aujourd’hui le cocher et son attelage à cheval ne sont plus un simple moyen de transport d’un point à un autre. Mais de nombreuses municipalités font appel à des cochers pour certaines activités comme des travaux de jardinage, du transport scolaire ou des circuits touristiques.

Cocher (Istock)

10. Perruquier

Sous la monarchie, les perruquiers étaient les autres Lagarfeld et Dior d’aujourd’hui. En effet, chaque perruque était une œuvre d’art qui devait rendre vert de jalousie les membres de la cour. Aujourd’hui, les perruquiers font des perruques plus sobres. Ils travaillent avec les coiffeurs, mais aussi beaucoup avec les hôpitaux. Les perruques sont créées pour des personnes souffrant d’alopécie ou après une chimiothérapie. Un perruquier débutant est rémunéré au SMIC.

Perruquier (Istock)

 

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  • Sinon je crois qu'on dit "minutie" et non "minutions" (munitions ?) pour les facteurs d'orgues. :p