Fin août, le premier ministre a proposé d’étendre l’utilisation des chèques-eau. Depuis cinq ans, ce système expérimental avait été déployé dans plusieurs communes volontaires. Votre foyer pourra-t-il bénéficier de cette aide ? Nous faisons le tour de la question.
Une tarification sociale de l’eau
Ces chèques-eau entrent dans une démarche globale de souhait de tarification sociale de l’eau. Les services publics avaient proposés à l’époque deux options :
- Les chèques-eau, constituant une aide préventive.
- Une tarification progressive, avec une 1ère tranche gratuite selon vos revenus.
Communes et personnes concernées
Depuis 2013, seul un nombre limité de collectivités territoriales et organismes rattachés à l’expérimentation pouvaient bénéficier de ces aides. En août 2018, Édouard Philippe a suggéré la généralisation de cette expérimentation, qui sera menée jusqu’en 2021. C’est l’opérateur national en charge du chèque-énergie qui gérerait cette prestation sociale.
Ainsi, vous pouvez bénéficier de ces aides à plusieurs conditions :
- Votre commune a souhaité participer à cette expérience.
- Vos ressources ne dépassent pas le seuil défini par la collectivité ou l’organisme associé à l’expérimentation, ou prochainement, par l’organisme responsable des chèques-énergie.
- Vous remplissez certaines conditions propres aux différentes collectivités. Par exemple, pour Puteaux, il faut être client Veolia car c’est ce fournisseur qui gère le chèque-eau.
La liste des communes concernées est disponible sur le site du service public.
Fonctionnement du chèque-eau
L’eau est une compétence locale. Le chèque-eau serait donc financé par les collectivités.
Son montant serait de 50 € par foyer, en moyenne, mais peut varier sensiblement.
Par exemple : à Moselle et Madon, les foyers avec un quotient familial inférieur à 450 € reçoivent un chèque-eau de 20 € auquel s’ajoute 10 € par enfant à charge.
Dans certaines communes, il n’est pas nécessaire de faire des démarches car c’est la collectivité qui se charge de cibler et contacter les personnes concernées. Dans d’autres, il faut souvent déposer une demande au Centre communal d’action sociale (CCAS).